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Symbol = Hitoshi Matsumoto / Hitoshi Matsumoto, réal.
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Edité par Arcadès. France - 2012
Résumé : Ses trouvailles visuelles et narratives le placent davantage dans la lignée des surréalistes (Salvador Dali en particulier), des burlesques, voire des artistes du pop-art comme Andy Warhol. Parce qu'il bouscule les limites, les codes et les frontières du cinéma de genre, MATSUMOTO appartient à cette catégorie de réalisateurs hors norme. Dire de MATSUMOTO qu'il a un univers à lui serait réducteur. C'est un inventeur audacieux et ludique qui fait du cinéma hors piste pour le plaisir de tous les publics. SYMBOL : Un Japonais se réveille un beau jour, seul, dans une pièce blanche et immense, sans porte ni fenêtre. Lorsqu'il appuie sur l'une des protubérances en forme de petit pénis fixées sur les murs, il enclenche une série d'événements étranges...Comment parviendra-t-il à sortir de ce cauchemar ? Bonus : Interview de Hitoshi Matsumoto par Olivier Père Scènes coupées - Bonus cachés - Présentations à Tokyo et à Locarno Making of - Bandes annonces japonaises
Saya Zamuraï. Symbol. Big man Japan.
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Buster Keaton japonais
Symbol est le deuxième long métrage de Matsumoto Hitoshi. Après Big Man Japan qui racontait l'histoire d'un super héro détesté par la population, Matsumoto réalise dans Symbol un huis-clos humoristique des plus étranges. Un homme est enfermé dans une mystérieuse pièce blanche dont les murs sont constellés de pénis d'angelots, et il essaye d'en sortir par TOUS les moyens. En parallèle, un combat de lucha libre mexicaine va avoir lieu, Escargot Man remportera-il le match pour le bonheur de son fils qui est venu le voir combattre ?! Comme toujours dans les films de ce réalisateur (qui joue ici aussi le rôle principal), l'étrangeté de son univers peut dérouter. Folklore, tradition japonaise et autodérision dans Big Man Japan et dans Saya Zamurai, huis-clos métaphysique absurde dans Symbol. Ajoutez à cela, le côté bricolé de la réalisation qui est pleinement assumé (trucages parfois visibles, qualité d'image volontairement inconstante). Matsumoto semble prendre plaisir à faire des films avec assez peu de moyens, parfois à la façon d'un film de série Z. Son comique de répétition vient orner le tout, et pour qui aime ce procédé, c'est régulièrement hilarant.
Etienne - Le 07 juillet 2017 à 08:54